1 – Ne pas être dans la défiance et la surenchère
J’entends par défiance : le manque de confiance, la crainte d’être trompé(e), et la méfiance.
Trop souvent l’entourage ( même s’il est bienveillant à votre égard) vous sollicite à en demander toujours plus, à trouver « un tueur » ou à faire payer à l’autre la séparation ou ses actions. Mais peu de personne vous demande ce que vous voulez vraiment et ce dont vous avez besoin pour sortir sereinement et de manière apaisée de cette relation.
Bien souvent les personnes qui cherchent « un tueur » ou dans le phénomène de la surenchère cherchent à se rassurer et à maîtriser une situation qui fatalement leur échappe et quelques années plus tard se rendent compte de leur erreur.
Il faut bien souvent une grande force morale et de caractère pour ne pas tomber dans ce piège de la surenchère et de la défiance.
De plus, vous n’avez rien à gagner (et tout à perdre) de dégrader encore plus une relation qui, de toute manière, est terminée. Il y a bien souvent pas seulement vos égos qui sont en jeux mais des enfants qui souffrent déjà assez de voir leurs parents se séparer et ne plus s’aimer. Vous aurez, quoi qu’il arrive dans cette situation, une relation tout au long de votre vie avec votre ex compagnon. Essayez de garder cette relation la plus stable possible. Cette réflexion vaut pour vos enfants, pour leur éducation (dont les divers frais) mais aussi pour votre bien être de tous les jours.
Mon conseil : capitalisez aujourd’hui sur votre bien être futur grâce à un discours professionnel et encadré.
2 – Ne pas être dans le déni, admettre la situation et être actif dans cette démarche :
Le déni est bien souvent un mécanisme de défense illusoire pour une relation non maîtrisée. Comme si, la non acceptation d’une situation avait une action concrète sur la réalité.
Une séparation et la fin d’une relation est toujours un moment difficile. Cette situation est encore plus importante lorsque des enfants en souffrent. Accepter et se préparer à avoir des discussions sur des sujets difficiles permet bien souvent d’être moins sujet à des emportements mais aussi à moins souffrir.
Paradoxalement, les personnes préparées à discuter de sujets d’une certaine souffrance sont moins disposées à s’emporter car elles en ont conscience.
Ensuite, il faut que vous soyez actif dans le terme de votre relation. Construisez vous-même une solution avec l’autre partie de manière encadrée avec un médiateur. Le slogan de Lyon médiation® « Ne subissez plus votre situation, agissez pour trouver une solution » m’a été inspiré par certains clients.
Bien souvent je les trouve d’une très grande maturité d’esprit. Ils ne veulent pas, après plusieurs années, mal finir. Ils veulent être les artisans de leur accord final et non sous-traiter à distance l’issue de leur relation à un tiers qui va parfois entasser leur dossier sur une pile.
Mal se séparer c’est le meilleur moyen de garder des rancœurs et une relation délétère pour l’avenir.
3- Accepter de l’aide :
Ce dernier point découle des 2 précédents. Si vous n’êtes pas dans une attitude de défiance ou de surenchère et si vous avez accepté et décidé de construire la meilleur issue possible alors il devient évident pour vous de trouver un professionnel du dialogue pour encadrer votre démarche.
« Comme quoi, il faut parfois être 3 pour bien dialoguer à 2 ! » c’est une réflexion que m’a confié un jour un de mes clients. Elle convient tout à fait à cette conclusion.
L’être humain est égocentré, c’est à dire centré sur lui même. Chacun voit sa réalité par rapport à lui-même. Notre vision de l’autre est -par définition- secondaire pour soit même. Il ne faut pas avoir honte de ce constat mais en être conscient et déduire une action adaptée.
Se faire accompagner par un médiateur s’est s’assurer d’un bon encadrement et d’une issue apaisée pour votre relation.
Cette démarche est de plus en plus un réflexe. Elle est nouvelle, innovante et salutaire pour votre relation.